Fiche Technique
| Pays | France |
| Année de production | 2012 |
| Durée | 01:35 |
| Catégorie(s) | Documentaire |
| Scénario | |
| Image | Raymond Depardon |
| Montage | Simon Jacquet |
| Musique | |
| Son | Guillaume Sciama, Claudine Nougaret |
| Interprète(s) | Raymond Depardon, Claudine Nougaret |
| Production | Claudine Nougaret |
| Décor | |
| Version |
Réalisateurs
Raymond Depardon
Témoin privilégié d’un siècle en mouvement perpétuel, Raymond Depardon, en activité depuis le début des années 1960, est à la fois photographe, cinéaste et créateur d’agence de presse. Son œuvre documentaire, photographique et filmique, est colossale. Elle déjoue les limites, et s’étend du Sahara aux grandes plaines américaines, des métropoles aux campagnes françaises. Raymond Depardon est aussi l’auteur de quelques-uns des plus beaux documentaires de cinéma, qui composent une radiographie à la précision unique et un témoignage précieux sur le monde contemporain. Depuis les années 1980, Raymond Depardon travaille en étroite collaboration avec Claudine Nougaret, sa compagne et partenaire professionnelle, qui accompagne la majorité de ses films à la prise de son et à la production.
Claudine Nougaret
Née à Montpellier en 1958, Claudine Nougaret est productrice, réalisatrice et cheffe opératrice du son. Elle entre dans le cinéma au début des années 1980, d’abord comme assistante son, avant de signer seule la prise de son du Rayon vert d’Éric Rohmer (1984), Lion d’or à Venise en 1986. Première femme ingénieure du son du cinéma français, elle collabore ensuite avec de nombreux cinéastes et rencontre Raymond Depardon, avec qui elle coréalise le court métrage Le Petit Navire (1986). En 1992, ils fondent ensemble la société Palmeraie et désert, qui produira certains des documentaires les plus marquants du cinéma français contemporain : Urgences, Délits flagrants, La Vie moderne, Journal de France, Les Habitants, 12 jours (sélection officielle, Cannes 2017) ou encore Riposte féministe de Marie Perennès et Simon Depardon (sélection officielle, Cannes 2022). Elle a également signé la réalisation du documentaire Paul Lacombe (1986), enseigné la prise de son à la Fémis, et coécrit avec Sophie Chiabaut l’ouvrage de référence Le Son direct au cinéma. En 2021, elle initie au Festival de Cannes le Prix CST de la jeune technicienne, confirmant son engagement en faveur de la reconnaissance des métiers techniques et de la place des femmes dans le cinéma.