Et les poissons volent au-dessus de nos têtes

Sélection officielle longs métrages

Et les poissons volent au-dessus de nos têtes

Le temps passe, et le Liban s’enfonce toujours plus, pris au piège des guerres, des crises sociales et économiques. Réda, Adel et Qassem errent comme les spectres d’un monde à l’abandon, sur une plage publique de Beyrouth, là où seuls les hommes viennent contempler l’horizon. Ni résignés ni révoltés, ils ne cherchent pas un miracle pour les sauver: ils attendent que leur pays sombre avec la même fatalité silencieuse que leur existence. Trois âmes désenchantées incarnent la mélancolie d’un Liban hanté par les fantômes du passé.

20 octobre 2025, 10:00

Corum - Salle Einstein

22 octobre 2025, 14:15

Corum - Salle Einstein

En présence de la réalisatrice

BILLETTERIE

Fiche Technique

Pays	France/Liban/Arabie saoudite
Année de production	2025
Durée	01:10
Catégorie(s)	Documentaire
Scénario	Dima El-Horr
Image	Dima El-Horr
Montage	Sandra Fatté
Musique	Pierre Aviat
Son	Jean-Jacques Vogelbach, Raed Younane, Victor Bresse
Interprète(s)	Reda Sheib, Adel Slim, Qassem Abani
Production	Sabine Sidawi, Paul Rognoni, Paul Antoine Simonpoli
Décor	Dima El-Horr
Version	VOSTF

Réalisateur

Dima El-Horr

Née à Beyrouth en 1972, et basée entre Beyrouth et Paris, Dima El-Horr est une cinéaste dont le travail explore l'identité comme une construction mouvante, retraçant la manière dont les histoires de guerre s'inscrivent dans les corps et façonnent la mémoire collective. Titulaire d’un doctorat en cinéma de l'Art Institute of Chicago et d’un master en études cinématographiques de l’université Paris-Est, elle a publié le livre Mélancolie libanaise : Le cinéma après la guerre civile (l'Harmattan, 2016). Ses films, plusieurs fois primés, ont été sélectionnés dans de nombreux festivals internationaux et musées prestigieu (TIFF, Visions du Réel, Dok Leipzig, IFFR, RIDM, Clermont-Ferrand, Cinemed, Jean Rouch Film Festival, Carthage Cinema Days, Torino Festival, etc.). Son dernier documentaire, Et les poissons volent au-dessus de nos têtes, a été présenté en avant-première au festival Visions du réel, où il a reçu le prix Zonta.