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Stage lycéen autour de La Féline de Jacques Tourneur

La Féline

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Stage lycéen autour de La Féline de Jacques Tourneur

La Féline

Irena Dubrovna, une styliste serbe, est persuadée d'être la descendante d'un clan de personnes pouvant prendre l'apparence d'une panthère. Malgré ses dires, l'ingénieur naval, Oliver Reed l'épouse mais Irena refuse de consommer le mariage de peur que ses fortes émotions influent sur la malédiction. Oliver s'éloigne de plus en plus d'elle et Irena devient alors de plus en plus dangereuse.

Fiche Technique

PaysÉtats-Unis
Année de production1942
Durée01:13
Catégorie(s)Fiction
ScénarioDeWitt Bodeen
ImageNicholas Musuraca
MontageMark Robson
MusiqueRoy Webb
SonJohn Cass
Interprète(s)Simone Simon, Kent Smith, Tom Conway, Jane Randolph, Jack Holt
ProductionVal Lewton
DécorAlbert S. D'Agostino, Walter E. Keller, Darrell Silvera, Al Fields
Version

Réalisateur

Réalisateur Tourneur Jacques

Jacques Tourneur

Né à Paris, fils du cinéaste Maurice Tourneur, Jacques Tourneur s’installe aux États-Unis en 1919 avant de revenir en France où il réalise ses premiers films au début des années 1930. De retour à Hollywood, il passe par la MGM puis rencontre Val Lewton à la RKO : leur collaboration donnera trois classiques du fantastique (La Féline, Vaudou, L’Homme-léopard), qui assoient sa réputation. S’il s’illustre dans tous les genres – du western au film d’aventures en passant par le péplum (La Bataille de Marathon, 1959) – son style, fondé sur la sobriété, la maîtrise du cadre et de la lumière, confère une singularité discrète à toute son œuvre. Auteur de plus de trente-cinq films et actif pour la télévision (Northwest Passage, Bonanza, La Quatrième Dimension), Tourneur reste associé au fantastique, bien qu’il n’y ait consacré que quatre films, dont Rendez-vous avec la peur (1957). Sa carrière s’achève en 1966. Installé à Bergerac, il y meurt en 1977. Longtemps considéré comme un cinéaste « mineur », il est aujourd’hui reconnu comme un maître secret du cinéma, admiré par Martin Scorsese, John Carpenter ou Dario Argento, pour avoir su imposer, en marge des studios, un cinéma d’atmosphère où le sens se déploie dans les ombres et les silences.