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Cinéma italien / Italian cinema

Les Monstres

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Cinéma italien / Italian cinema

Les Monstres

Film composé de dix-neuf sketches corrosifs et d'une parfaite méchanceté où Gassman et Tognazzi sont constamment extraordinaires, et réalisés avec une imagination sadique qui réjouira tous ceux qui détestent l'hypocrisie... Avec pour morceaux d'anthologie : « Le Témoin volontaire » (venu déposer à la barre, un brave homme est ridiculisé par l'avocat de la partie adverse), « Le Noble art » (un boxeur raté est remis sur le ring par un manager marron), « La Journée d'un député » (une opération immobilière scandaleuse se prépare, un député s'arrange pour qu'elle réussisse), « Le Pauvre soldat » (d'un journal intime au chantage...).

Fiche Technique

PaysItalie
Année de production1963
Durée02:04
Catégorie(s)Fiction
ScénarioAgenore Incrocci, Furio Scarpelli, Elio Petri, Ettore Scola, Ruggero Maccari, Dino Risi
ImageAlfio Contini
MontageMaurizio Kucidi
MusiqueAmando Trovajoli
SonFausto Ancillai, Guido Ortenzi
Interprète(s)Vittorio Gassman, Ugo Tognazzi, Marisa Merlini, Lando Buzzanca, Rica Dialine, Daniele Vargaz, Carlo Ragno, Rick Tognazzi
ProductionMario Cecchi Gori
DécorUgo Pericoli
VersionVOSTF

Réalisateur

Réalisateur Risi Dino

Dino Risi

Né à Milan dans une famille bourgeoise, Dino Risi se destinait à la psychiatrie avant de trouver dans le cinéma le terrain idéal pour scruter l’âme humaine. Ami de Lattuada et de Comencini, il entre très tôt dans le milieu, assistant Mario Soldati et Alberto Lattuada au début des années 1940. Réfugié en Suisse, il suit des cours de cinéma à l’université de Genève puis, après la guerre, collabore à la presse milanaise tout en tournant plusieurs courts métrages. Installé à Rome en 1951, il signe son premier long, Vacanze col gangster. Risi incarne ce paradoxe qui fait le sel de son œuvre : corrosif dans ses comédies (Les Monstres, 1963), bouleversant dans ses mélodrames (Fantôme d’amour, 1980). Le Fanfaron (1962), premier road-movie de l’histoire du cinéma, illustre parfaitement son art d’instiller du rire dans le drame. Très marqué par l’Italie de l’après-guerre, il filme dans Une vie difficile (1961) les désillusions d’un idéaliste. Au fil de ses 83 films, il dirige les plus grands acteurs italiens – Vittorio Gassman, Alberto Sordi, Nino Manfredi, Ugo Tognazzi. Invité du Cinemed en 1990 avec Valse d’amour, Dino Risi s’est éteint à Rome le 7 juin 2008.