L'Amour meurtri

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Delia se rend à Naples pour assister aux obsèques de sa mère, Amelia. Dès son arrivée, elle s'aperçoit que celle-ci est morte dans des conditions mystérieuses : nul ne peut lui dire qui était avec elle la nuit où elle est morte. A mesure que progresse son enquête, elle reçoit des menaces à peine voilées. Les souvenirs du passé remontent à la surface, de plus en plus obsédants, et Delia tente de cerner la personnalité complexe et séduisante de sa mère défunte. Sa quête inlassable la conduit à s'identifier étrangement à celle-ci...
25 octobre 1997, 20:00
Corum - Salle Einstein

Fiche Technique

PaysItalie
Année de production1994
Durée02:24
Catégorie(s)Fiction
ScénarioMario Martone
ImageLuca Bigazi
MontageJacopo Quadri
MusiqueSteve Lacy, Alfred Schittke
SonMario Laquone, Daghi Rondanini
Interprète(s)Anna Bonaiuto, Angela Luce, Carmela Pecoraro, Licia Maglietta, Gianni Cajafa, Anna Calato, Giovanni Viglietti, Peppe Lanzetta, Italo Celoro
Production
DécorGiancarlo Muselli
Version

Réalisateur

Réalisateur Martone Mario

Mario Martone

Né à Naples en 1959, Mario Martone débute au théâtre en 1977 et fonde deux ans plus tard le groupe Falso Movimento, qui se fait remarquer avec Tango glaciale (1982). Il filme certaines de ses mises en scène et expérimente le 16 mm dès 1984 avec le court métrage Dans la ville baroque. En 1987, il contribue à la création des Teatri Uniti, troupe qui réunit les artistes napolitains de la nouvelle génération. Avec elle, il signe son premier long métrage, Mort d’un mathématicien napolitain (Morte di un matematico napoletano, 1992), qui remporte le Grand Prix du Jury à la Mostra de Venise. Martone poursuit avec L’amore molesto (L’amour meurtri, 1995), sélectionné en compétition officielle au Festival de Cannes, et plus récemment Nostalgia (2022), également en compétition. Son œuvre compte des adaptations de ses propres pièces, comme Rasoi (1993), des courts métrages (Veglia, Antonio Mastronunzio pittore sannita) et des documentaires (Lucio Amelio). Il s’est aussi distingué avec des films consacrés à des figures artistiques italiennes, tels que Leopardi : Il giovane favoloso et Qui rido io. De 1999 à 2003, il dirige le Teatro di Roma, tout en menant parallèlement une carrière prolifique de metteur en scène de théâtre et d’opéra, collaborant avec les plus grandes scènes italiennes et internationales. En 2004, il présente L’odeur du sang à la Quinzaine des Réalisateurs à Cannes. Fuori, son dernier long métrage est en compétition officielle au festival de Cannes 2025.