Films Buñuel

Tristana

À la mort de sa mère, la jeune Tristana est recueillie par son tuteur, Don Lope, vieux bourgeois de Tolède vivant péniblement de ses rentes depuis que sa riche famille l'a renié pour sa liberté de mœurs et de pensées. D'abord protecteur comme pourrait l'être un père, Don Lope se met à developper des sentiments troubles envers la jeune femme puis finit par en faire sa maîtresse. Mais la jeune femme commence à étouffer dans cette relation. C'est alors qu'elle rencontre Horacio, un séduisant peintre d'origine italienne, qui lui propose de partir avec lui...

L'une des œuvres les plus personnelles de Buñuel avec une Catherine Deneuve qui excelle
Fiche technique
Titre original
Tristana
Pays
France/Espagne/Italie
Année de production
1970
Durée
1 h 35 mn
Catégorie(s)
Fiction
Scénario
Luis Bunuel, Julio Alejandro d'après la nouvelle de Benito Pérez Galdós
Image
José F. Aguayo
Montage
Pedro del Rey
Son
José Nogueira et Dino Fronzetti
Interprète(s)
Catherine Deneuve, Fernando Rey, Franco Nero, Lola Gaos, Antonio Casas
Décor
Enrique Alarcon
Réalisateur
Luis Buñuel
Luis Buñuel

Né à Calanda (province d'Aragon, Espagne) en 1900. Études secondaires chez les pères jésuites, puis études supérieures (scientifiques) à l'Université de Madrid. En 1925, il se lie à Paris avec le groupe surréaliste. Assistant notamment de Jean Epstein, il produit et réalise sur un scénario de Dalí le court métrage d'avant-garde, Un chien Andalou, suivi par son premier long, L'Âge d'or (1930), audacieux brûlot surréaliste. Revenu en Espagne en 1939, la victoire du franquisme le contraint à s'expatrier, d'abord à Hollywood puis au Mexique où il s'établit en 1946. Sa carrière se partage alors entre le Mexique (Los Olvidados, 1950 ; El, 1953 ; L'Ange exterminateur, 1962), la France (Le Journal d'une femme de chambre, 1964 ; Belle de jour, 1967 ; Le Charme discret de la bourgeoisie (1972), Le Fantôme de la liberté (1974), Cet obscur objet du désir, 1977) et l'Espagne (Viridiana, 1961 ; Tristana, 1970). Révolte sociale, humour noir, amour fou, onirisme, magie visuelle, le tout baigné dans la tradition picaresque espagnole et "sanctifié" par le surréalisme. En 1983, avec la collaboration de Jean-Claude Carrière, il publie un livre de souvenirs : Mon dernier soupir. Il meurt le 19 juillet 1983 à Mexico.

Séance

Dimanche 17 octobre 2021 , 18:30
Corum - Opéra Berlioz
Présenté par Olivier Père, directeur général délégué Arte France Cinéma
Jeudi 21 octobre 2021 , 10:00
Centre Rabelais
Présenté par l'équipe du ciné-club Jean-Vigo