Avant-premières 2018

Tout ce qu'il me reste de la révolution

Angèle avait 8 ans quand s’ouvrait le premier McDonald’s de Berlin-Est… Depuis, elle se bat contre la malédiction de sa génération : être né « trop tard », à l’heure de la déprime politique mondiale. Elle vient d’une famille de militants, mais sa mère a abandonné du jour au lendemain son combat politique, pour déménager, seule, à la campagne et sa sœur a choisi le monde de l’entreprise. Seul son père, ancien maoïste chez qui elle retourne vivre, est resté fidèle à ses idéaux. En colère, déterminée, Angèle s’applique autant à essayer de changer le monde qu’à fuir les rencontres amoureuses. Que lui reste-t-il de la révolution, de ses transmissions, de ses rendez-vous ratés et de ses espoirs à construire? Tantôt Don Quichotte, tantôt Bridget Jones, Angèle tente de trouver un équilibre…

Fiche technique
Titre original
Tout ce qu'il me reste de la révolution
Pays
France
Année de production
2018
Durée
1 h 28 mn
Catégorie(s)
Fiction
Production

Patrick Sobelman, Marine Arrighi

Scénario

Judith Davis, Cécile Vargaftig

Image

Émilie Noblet

Montage

Clémence Carré

Interprète(s)
Judith Davis, Claire Dumas, Malik Zidi, Mireille Perrier, Mélanie Bestel, Nadir Legrand, Simon Bakhouche
Version
VF
Réalisateur
Judith Davis
Judith Davis

Alors qu’elle termine ses études de philosophie, Judith Davis rencontre comme spectatrice le collectif d’acteurs flamand Tg STAN. Elle change de vie, se forme à l’école de théâtre et rejoint Tg STAN pour un stage et deux spectacles L’Avantage du doute, et Nusch. Elle tourne assez vite pour le cinéma et alterne rôles principaux (Je te mangerais de Sophie Laloy, À une heure incertaine de Carlos Saboga, Virage Nord de Virginie Sauveur…) et des rôles secondaires (Des vivants et des morts de Gérard Mordillat, Le Week-end de Roger Mitchell, Viva la liberta de Roberto Ando, Trois souvenirs de ma jeunesse d’Arnaud Desplechin…), et collabore au théâtre avec l’artiste portugais Tiago Rodrigues et le québecois Mani Soleymanlou. Mais c’est très tôt qu’elle co-crée sa propre compagnie de théâtre, le collectif « L’Avantage du doute », avec Claire Dumas, Mélanie Bestel, Nadir Legrand et Simon Bakhouche, tous rencontrés dans le spectacle du même nom. Depuis 2008, ils écrivent, jouent et mettent en scène collectivement. C’est au théâtre de la Bastille, leur partenaire historique, que l’Avantage du doute crée leur premier spectacle Tout ce qui nous reste de la Révolution, c’est Simon. Les thématiques de la pièce, le mélange de ses genres, et la forte complicité d’acteurs du collectif sont la source d’inspiration principale de Judith Davis, lorsqu’elle décide d’écrire son film, Tout ce qu’il me reste de la Révolution. Entre héritage intime et politique des années 68-70 et dilemmes d’aujourd’hui, Judith raconte avec comédie et passion la quête utopique de son double de cinéma, Angèle. Un film à la première personne, écrit sur mesure pour une troupe, où histoire personnelle et engagements collectifs se font écho, et invitent avec humour et l’air de rien le spectateur à (re)croire en son époque. Tout ce qu’il me reste de la révolution a reçu le Prix du jury du Festival du Film Francophone d’Angoulême 2018.

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Séance

Mardi 23 octobre 2018 , 18:15
Cinéma Diagonal