Films Buñuel

Les Aventures de Robinson Crusoë

Robinson Crusoë nous raconte son naufrage et son installation dans l'île avec ses premiers compagnons, le chat et le chien. Ses travaux, ses échecs, ses réussites, les bons et mauvais moments. L'échec des tentatives d'évasion, les jours qui s'ajoutent aux jours, les années aux années. L'arrivée des cannibales, le sauvetage de Vendredi et la vie, d'abord prudente, puis fraternelle, avec ce fidèle compagnon. Et enfin, au bout de vingt-huit ans, le débarquement des pirates et le retour à la patrie.
Une des plus célèbres histoires du monde devient, entre les mains de Luis Buñuel, une remarquable fresque aux brillants coloris, et aussi, comme c'est du Buñuel, un conte philosophique qui n'est pas sans mélancolie.
Fiche technique
Titre original
Las aventuras de Robinson Crusoé
Pays
Mexique/États-Unis
Année de production
1952
Durée
1 h 29 mn
Catégorie(s)
Fiction
Production
Oscar Dancigers
Scénario
Luis Buñuel, Philip Ansel
Image
Alex Philips
Montage
Carlos Savage, Alberto Valenzuela
Musique
Luis Hernandez Breton, Anthony Collins
Son
Javier Mateos
Interprète(s)
Dan O'Herlihy, Jaime Fernandez, Felipe de Alba, Chel Lopez, José Chavez, Emilio Garibay
Décor
Edward Fitzgerald
Réalisateur
Luis Buñuel
Luis Buñuel

Né à Calanda (province d'Aragon, Espagne) en 1900. Études secondaires chez les pères jésuites, puis études supérieures (scientifiques) à l'Université de Madrid. En 1925, il se lie à Paris avec le groupe surréaliste. Assistant notamment de Jean Epstein, il produit et réalise sur un scénario de Dalí le court métrage d'avant-garde, Un chien Andalou, suivi par son premier long, L'Âge d'or (1930), audacieux brûlot surréaliste. Revenu en Espagne en 1939, la victoire du franquisme le contraint à s'expatrier, d'abord à Hollywood puis au Mexique où il s'établit en 1946. Sa carrière se partage alors entre le Mexique (Los Olvidados, 1950 ; El, 1953 ; L'Ange exterminateur, 1962), la France (Le Journal d'une femme de chambre, 1964 ; Belle de jour, 1967 ; Le Charme discret de la bourgeoisie (1972), Le Fantôme de la liberté (1974), Cet obscur objet du désir, 1977) et l'Espagne (Viridiana, 1961 ; Tristana, 1970). Révolte sociale, humour noir, amour fou, onirisme, magie visuelle, le tout baigné dans la tradition picaresque espagnole et "sanctifié" par le surréalisme. En 1983, avec la collaboration de Jean-Claude Carrière, il publie un livre de souvenirs : Mon dernier soupir. Il meurt le 19 juillet 1983 à Mexico.

Séance

Mardi 19 octobre 2021 , 16:00
Corum - Opéra Berlioz
Présenté par l'équipe du ciné-club Jean-Vigo