Films Buñuel

Le Journal d'une femme de chambre

Célestine, femme de chambre de 32 ans originaire de Paris, prend ses fonctions au Prieuré, propriété d'une famille de notables normands composée de M. Rabour, vieil homme aux tendances fétichistes, Mme Monteil, sa fille aigrie et puritaine, et M. Monteil, son gendre sexuellement frustré, obsédé par les femmes et la chasse. Il y a également Joseph; l'homme à tout faire de la maison au tempérament violent et aux idées d'extrême droite. L'arrivée de Célestine, à l'intelligence et au sens de l'observation aiguisés, sème bientôt le trouble parmi ces habitants...
Fiche technique
Titre original
Le Journal d'une femme de chambre
Pays
France/Italie
Année de production
1964
Durée
1 h 41 mn
Catégorie(s)
Fiction
Production
Serge Silberman, Michel Safra
Scénario
Luis Buñuel, Jean-Claude Carrière, d'après le roman d'Octave Mirbeau
Image
Roger Fellous
Montage
Louisette Hautecœur
Son
Antoine Petitjean, Robert Kambourakis
Interprète(s)
Jeanne Moreau, Georges Géret, Daniel Ivernel, Françoise Lugagne, Michel Piccoli, Jean Ozenne
Décor
Georges Wakhevitch
Réalisateur
Luis Buñuel
Luis Buñuel

Né à Calanda (province d'Aragon, Espagne) en 1900. Études secondaires chez les pères jésuites, puis études supérieures (scientifiques) à l'Université de Madrid. En 1925, il se lie à Paris avec le groupe surréaliste. Assistant notamment de Jean Epstein, il produit et réalise sur un scénario de Dalí le court métrage d'avant-garde, Un chien Andalou, suivi par son premier long, L'Âge d'or (1930), audacieux brûlot surréaliste. Revenu en Espagne en 1939, la victoire du franquisme le contraint à s'expatrier, d'abord à Hollywood puis au Mexique où il s'établit en 1946. Sa carrière se partage alors entre le Mexique (Los Olvidados, 1950 ; El, 1953 ; L'Ange exterminateur, 1962), la France (Le Journal d'une femme de chambre, 1964 ; Belle de jour, 1967 ; Le Charme discret de la bourgeoisie (1972), Le Fantôme de la liberté (1974), Cet obscur objet du désir, 1977) et l'Espagne (Viridiana, 1961 ; Tristana, 1970). Révolte sociale, humour noir, amour fou, onirisme, magie visuelle, le tout baigné dans la tradition picaresque espagnole et "sanctifié" par le surréalisme. En 1983, avec la collaboration de Jean-Claude Carrière, il publie un livre de souvenirs : Mon dernier soupir. Il meurt le 19 juillet 1983 à Mexico.

Séance

Samedi 16 octobre 2021 , 20:15
Cinéma Nestor-Burma
Vendredi 22 octobre 2021 , 14:00
Centre Rabelais
Présenté par l'équipe du ciné-club Jean-Vigo