Films Buñuel

Le Charme discret de la bourgeoisie

Don Rafael Acosta et ses amis M. et Mme Thévenot, accompagnés de Florence, la sœur de madame, se rendent à dîner chez M. et Mme Sénéchal. À leur arrivée, ils s'étonnent de l'absence de feu de cheminée et constatent que la table n'est pas mise. C'est que les Sénéchal n'avaient pas noté la bonne date sur leur agenda. Ils décident quand même de se rendre dans un restaurant mais son propriétaire vient de passer l'arme à gauche et repose dans la pièce d'à côté. Chaque fois que les six amis décident de se retrouver, une circonstance imprévue va interrompre leur repas....

Entre rêve et réalisme, Buñuel fait voler en éclat le vernis de bienséance chère à la bourgeoisie.


A partir d'un dîner qui ne parvient pas à se réaliser, Buñuel repeint au vitriol la façade lézardée de la haute société.
Fiche technique
Titre original
Le Charme discret de la bourgeoisie
Pays
France/Italie
Année de production
1972
Durée
1 h 42 mn
Catégorie(s)
Fiction
Production
Serge Silberman
Scénario
Luis Buñuel, Jean-Claude Carrière
Image
Edmond Richard
Montage
Hélène Plemianikov
Son
Guy Villette
Interprète(s)
Fernando Rey, Paul Frankeur, Delphine Seyrig, Bulle Ogier, Jean-Pierre Cassel, Stéphane Audran, Julien Bertheau, Claude Piéplu, Michel Piccoli
Décor
Pierre Guffroy
Réalisateur
Luis Buñuel
Luis Buñuel

Né à Calanda (province d'Aragon, Espagne) en 1900. Études secondaires chez les pères jésuites, puis études supérieures (scientifiques) à l'Université de Madrid. En 1925, il se lie à Paris avec le groupe surréaliste. Assistant notamment de Jean Epstein, il produit et réalise sur un scénario de Dalí le court métrage d'avant-garde, Un chien Andalou, suivi par son premier long, L'Âge d'or (1930), audacieux brûlot surréaliste. Revenu en Espagne en 1939, la victoire du franquisme le contraint à s'expatrier, d'abord à Hollywood puis au Mexique où il s'établit en 1946. Sa carrière se partage alors entre le Mexique (Los Olvidados, 1950 ; El, 1953 ; L'Ange exterminateur, 1962), la France (Le Journal d'une femme de chambre, 1964 ; Belle de jour, 1967 ; Le Charme discret de la bourgeoisie (1972), Le Fantôme de la liberté (1974), Cet obscur objet du désir, 1977) et l'Espagne (Viridiana, 1961 ; Tristana, 1970). Révolte sociale, humour noir, amour fou, onirisme, magie visuelle, le tout baigné dans la tradition picaresque espagnole et "sanctifié" par le surréalisme. En 1983, avec la collaboration de Jean-Claude Carrière, il publie un livre de souvenirs : Mon dernier soupir. Il meurt le 19 juillet 1983 à Mexico.

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