Films Buñuel

La Mort en ce jardin

Un aventurier, Chark, arrive dans un petit village en pleine effervescence. Les chercheurs de diamants viennent d'être dépossédés de leurs placers par le gouvernement et sont sur le point d'attaquer la petite garnison locale. Accusé de vol, Chark est arrêté, mais profite de la révolte qui éclate pour s'évader. Il fuit en compagnie de l'un des meneurs, de la fille de celui-ci, d'une prostituée et d'un prêtre. Bientôt, tous se retrouvent mourant de faim dans la forêt...

Luis Buñuel a réalisé en décors naturels ce film qui se déroule dans la jungle amazonienne. Aventure menée de main de maître, on y retrouve des thèmes chers au réalisateur : la violence, la foi et le sentiment de la fatalité.
Fiche technique
Titre original
La muerte en este jadrin
Pays
France/Mexique
Année de production
1956
Durée
1 h 44 mn
Catégorie(s)
Fiction
Production
Oscar Dancigers
Scénario
Luis Buñuel, Luis Alcoriza, Raymond Queneau, d'après le roman de José-André Lacour
Image
Jorge Stahl Jr.
Montage
Marguerite Renoir
Musique
Paul Misraki
Son
José de Pérez, Galdino Samperio
Interprète(s)
Georges Marchal, Simone Signoret, Charles Vanel, Michèle Girardon, Michel Piccoli, Tito Junco, Luis Aceves Castañeda
Décor
Edward Fitzgerald
Réalisateur
Luis Buñuel
Luis Buñuel

Né à Calanda (province d'Aragon, Espagne) en 1900. Études secondaires chez les pères jésuites, puis études supérieures (scientifiques) à l'Université de Madrid. En 1925, il se lie à Paris avec le groupe surréaliste. Assistant notamment de Jean Epstein, il produit et réalise sur un scénario de Dalí le court métrage d'avant-garde, Un chien Andalou, suivi par son premier long, L'Âge d'or (1930), audacieux brûlot surréaliste. Revenu en Espagne en 1939, la victoire du franquisme le contraint à s'expatrier, d'abord à Hollywood puis au Mexique où il s'établit en 1946. Sa carrière se partage alors entre le Mexique (Los Olvidados, 1950 ; El, 1953 ; L'Ange exterminateur, 1962), la France (Le Journal d'une femme de chambre, 1964 ; Belle de jour, 1967 ; Le Charme discret de la bourgeoisie (1972), Le Fantôme de la liberté (1974), Cet obscur objet du désir, 1977) et l'Espagne (Viridiana, 1961 ; Tristana, 1970). Révolte sociale, humour noir, amour fou, onirisme, magie visuelle, le tout baigné dans la tradition picaresque espagnole et "sanctifié" par le surréalisme. En 1983, avec la collaboration de Jean-Claude Carrière, il publie un livre de souvenirs : Mon dernier soupir. Il meurt le 19 juillet 1983 à Mexico.

Séance

Mardi 19 octobre 2021 , 14:00
Centre Rabelais
Présenté par l'équipe du ciné-club Jean-Vigo