Films Buñuel

Belle de jour

La belle Séverine est l'épouse très réservée du brillant chirurgien Pierre Serizy. Sous ses airs très prudes, la jeune femme est en proie à des fantasmes masochistes qu'elle ne parvient pas à assoupir avec son mari. Lorsque Henri Husson, une connaissance du couple, mentionne le nom d'une maison de rendez-vous, Séverine s'y rend, poussée par la curiosité. Elle devient la troisième pensionnaire de Mme Anaïs, présente tous les jours de la semaine de quatorze à dix-sept heures, ce qui lui vaut le surnom de \"Belle de jour\"...
Fiche technique
Titre original
Belle de jour
Pays
France/Italie
Année de production
1967
Durée
1 h 40 mn
Catégorie(s)
Fiction
Production
Robert et Raymond Hakim
Scénario
Luis Buñuel, Jean-Claude Carrière d'après le roman de Joseph Kessel
Image
Sacha Vierny
Interprète(s)
Catherine Deneuve, Jean Sorel, Michel Piccoli, Geneviève Page, Francisco Rabal, Pierre Clémenti, Françoise Fabian, Georges Marchal
Décor
Robert Clavel
Réalisateur
Luis Buñuel
Luis Buñuel

Né à Calanda (province d'Aragon, Espagne) en 1900. Études secondaires chez les pères jésuites, puis études supérieures (scientifiques) à l'Université de Madrid. En 1925, il se lie à Paris avec le groupe surréaliste. Assistant notamment de Jean Epstein, il produit et réalise sur un scénario de Dalí le court métrage d'avant-garde, Un chien Andalou, suivi par son premier long, L'Âge d'or (1930), audacieux brûlot surréaliste. Revenu en Espagne en 1939, la victoire du franquisme le contraint à s'expatrier, d'abord à Hollywood puis au Mexique où il s'établit en 1946. Sa carrière se partage alors entre le Mexique (Los Olvidados, 1950 ; El, 1953 ; L'Ange exterminateur, 1962), la France (Le Journal d'une femme de chambre, 1964 ; Belle de jour, 1967 ; Le Charme discret de la bourgeoisie (1972), Le Fantôme de la liberté (1974), Cet obscur objet du désir, 1977) et l'Espagne (Viridiana, 1961 ; Tristana, 1970). Révolte sociale, humour noir, amour fou, onirisme, magie visuelle, le tout baigné dans la tradition picaresque espagnole et "sanctifié" par le surréalisme. En 1983, avec la collaboration de Jean-Claude Carrière, il publie un livre de souvenirs : Mon dernier soupir. Il meurt le 19 juillet 1983 à Mexico.

Séance

Dimanche 17 octobre 2021 , 19:30
Cinéma Nestor-Burma
Mercredi 20 octobre 2021 , 21:00
Centre Rabelais
Présenté par l'équipe du ciné-club Jean-Vigo